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Geauthoriseerde beschrijving
Gullen, Joan
Persoon · March 12, 1930- October 25, 2022

Joan Diane Margaret Gullen was a grassroots community activist who helped establish numerous Ottawa-area social services targeted to helping children and women survivors of gender-based violence, as well as individuals from disadvantaged socio-economic communities.

Gullen, (née Hanley), was born in Brampton, Ontario and experienced extreme poverty, while being raised in a single-parent home during the Great Depression. Gullen went on to obtain a Bachelor of Social Work from the University of Toronto before earning a Masters of Social Work from Carleton University. In 1954, Joan married Malcolm Gullen, and the couple subsequently had five children.

During her decades-long career as a social worker, Gullen spearheaded numerous initiatives that changed the landscape of social services programs for Ottawa-Carleton, Ontario. She helped found Ottawa’s Interval House, in 1976, and established the Regional Co-ordinating Committee to End Violence Against Women, (now the Ottawa Coalition to End Violence Against Women). She also helped establish the Ottawa Snowsuit Fund, which distributes tens of thousands of snowsuits, annually, to local children in need.
Gullen helped establish Immigrant Women Services Ottawa (IWSO) and the Gloucester Centre for Community Resources, (now the Eastern Ottawa Resource Centre), also helping create affordable housing through her work with the Gloucester Housing Corporation. She served on numerous boards and committees, including the Good Beginnings Committee and organizations dedicated to improving childcare services and services to young and/or single mothers.

In recognition of her social justice work, Gullen was awarded the Governor General of Canada’s Meritorious Service Decoration Medal, in 1999. Several awards were created in her honour, including awards presented by the Family Services of Ottawa and The Ontario Association of Social Workers.
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Joan Diane Margaret Gullen était une militante communautaire qui a contribué à la mise en place de nombreux services sociaux dans la région d'Ottawa destinés à aider les enfants et les femmes ayant survécu à la violence sexiste, ainsi que les personnes issues de communautés socio-économiques défavorisées.

Mme Gullen (née Hanley) est née à Brampton, en Ontario, et a connu une pauvreté extrême en étant élevée dans un foyer monoparental pendant la Grande Dépression. Elle a ensuite obtenu une licence en travail social à l'université de Toronto, puis une maîtrise en travail social à l'université Carleton. En 1954, Joan a épousé Malcolm Gullen, avec qui elle a eu cinq enfants.
Au cours de sa carrière d'assistante sociale qui s'étend sur plusieurs décennies, Joan Gullen est à l'origine de nombreuses initiatives qui ont modifié le paysage des programmes de services sociaux dans la région d'Ottawa-Carleton, en Ontario.

Elle a participé à la fondation de la Maison Interval d'Ottawa, en 1976, et a mis sur pied le Comité régional de coordination pour mettre fin à la violence contre les femmes (aujourd'hui la Coalition d'Ottawa pour mettre fin à la violence contre les femmes). Elle a également participé à la création de l'Ottawa Snowsuit Fund, qui distribue chaque année des dizaines de milliers d'habits de neige aux enfants de la région qui en ont besoin.

Mme Gullen a contribué à la création de l'organisme Immigrant Women Services Ottawa (IWSO) et du Gloucester Centre for Community Resources (aujourd'hui Centre de ressources de l'Est d'Ottawa), ainsi qu'à la création de logements abordables grâce à son travail au sein de la Gloucester Housing Corporation. Elle a siégé à de nombreux conseils d'administration et comités, dont le Good Beginnings Committee et des organisations vouées à l'amélioration des services de garde d'enfants et des services aux jeunes mères ou aux mères célibataires.
En reconnaissance de son travail en faveur de la justice sociale, Mme Gullen a reçu la Médaille de la décoration pour service méritoire du gouverneur général du Canada en 1999. Plusieurs prix ont été créés en son honneur, notamment des prix décernés par les Services à la famille d'Ottawa et l'Association des travailleurs sociaux de l'Ontario.

Nemiroff, Greta Hofmann
Persoon · 1937-

Greta Hofmann Nemiroff is a writer, educator, and coordinator of Women’s Studies programs. She was born in 1937 in Montreal. Her parents emigrated from Vienna, Austria to Canada in 1930. She obtained her B.A. in English Literature in 1958 from McGill University, and an M.A. in English Literature from Boston University in 1961.

In 1970/1971, Greta and Christine Allen Garside (later Sister Prudence Allen) taught the first university level Women’s Studies course offered in Canada, “The Nature of Woman” at Sir George Williams University in the Philosophy Department. Between 1970 and 1973 she was a member of the founding group that established Vanier college, taught English and Humanities at Vanier College and served as the Chair of the English and Creative Arts Departments. She began teaching English and Humanities at the New School at Dawson College in 1973, and served intermittently as the New School Coordinator, 1975-1991. Greta was a founding member of the Simone de Beauvoir Institute at Concordia University, where she was also a tutor, President of the Assembly in 1978-1979, and an editor of the first Simone de Beauvoir Institute Bulletin in 1979.

In 1990, Greta obtained an M.A. with great distinction in Philosophy of Education, from McGill University. Between 1991 and 1996, she was the federally appointed joint chair of Women’s Studies programs at Ottawa University and Carleton University. She returned to teaching at Dawson College in 1996 and was appointed the Coordinator of Creative Arts, Language and Literature, 1999-2013, as well as the Coordinator of Women’s Studies, 1996-2015.

Throughout her career, Greta was involved with several committees, organizations, as well as grant projects relating to education and feminism, including but not limited to: Board member for Québec, project manager at the Canadian Congress for Learning Opportunities for Women (CCLOW); president-elect at the Canadian Women Studies Association (CWSA), 1991-1992; and, when its headquarters moved to Montreal between 1999 and 2004, president of the Sisterhood is Global Institute (SIGI), an international non-governmental organization with which she had been involved as member, treasurer and secretary since its inception in 1986. In recognition of her contributions to research on women, she was awarded Honourary Life Membership at the Canadian Research Institute for the Advancement of Women (CRIAW) in 1996.

She retired in June 2015.

Greta is the author of numerous non-fiction and fiction works, editor of several publications, and a regular contributor to several periodicals.
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Greta Hofmann Nemiroff est écrivaine, éducatrice et coordinatrice de programmes d'études féminines. Elle est née en 1937 à Montréal. Ses parents ont émigré de Vienne (Autriche) au Canada en 1930. Elle a obtenu une licence en littérature anglaise en 1958 à l'université McGill et une maîtrise en littérature anglaise à l'université de Boston en 1961.
En 1970/1971, Greta et Christine Allen Garside (plus tard Sœur Prudence Allen) ont enseigné le premier cours universitaire d'études féminines proposé au Canada, ""The Nature of Woman"" (La nature de la femme), à l'université Sir George Williams, au département de philosophie. Entre 1970 et 1973, elle a fait partie du groupe fondateur du collège Vanier, a enseigné l'anglais et les sciences humaines au collège Vanier et a été présidente des départements d'anglais et d'arts créatifs. En 1973, elle a commencé à enseigner l'anglais et les sciences humaines à la New School du Dawson College et a été, par intermittence, coordinatrice de la New School, de 1975 à 1991. Greta est également un membre fondateur de l'Institut Simone de Beauvoir de l'Université Concordia, où elle a été tutrice, présidente de l'assemblée en 1978-1979 et rédactrice du premier Bulletin de l'Institut Simone de Beauvoir en 1979.

En 1990, Greta a obtenu une maîtrise avec grande distinction en philosophie de l'éducation à l'Université McGill. Entre 1991 et 1996, elle a été nommée par le gouvernement fédéral présidente conjointe des programmes d'études féminines à l'Université d'Ottawa et à l'Université de Carleton. Elle est retournée enseigner au Collège Dawson en 1996 et a été nommée coordonnatrice des arts créatifs, de la langue et de la littérature, de 1999 à 2013, ainsi que coordonnatrice des études féminines, de 1996 à 2015.
Tout au long de sa carrière, Greta a participé à plusieurs comités, organisations et projets de subventions liés à l'éducation et au féminisme : Membre du conseil d'administration pour le Québec, gestionnaire de projet au Congrès canadien des occasions d'apprentissage pour les femmes (CCLOW) ; présidente élue de l'Association canadienne des études féminines (ACEF), 1991-1992 ; et, lorsque son siège social a déménagé à Montréal entre 1999 et 2004, présidente du Sisterhood is Global Institute (SIGI), une organisation internationale non gouvernementale avec laquelle elle a été impliquée en tant que membre, trésorière et secrétaire depuis sa création en 1986. En reconnaissance de sa contribution à la recherche sur les femmes, elle a été nommée membre honoraire à vie de l'Institut canadien de recherches sur les femmes (ICREF) en 1996.

Elle a pris sa retraite en juin 2015.

Greta est l'auteur de nombreux ouvrages de fiction et de non-fiction, rédactrice en chef de plusieurs publications et collaboratrice régulière de plusieurs périodiques.

Potocký, Andrej
Persoon · 1893-1996
Andrej Potocký was born in 1893 in the village of Sedliacka Dubová in Orava (Slovakia). Due to hardship, he left his country in July 1910 and joined his brother in Westley, British Columbia (Canada). Potocký found life in Canada far from easy, but the harsh rugged life of Orava had prepared him well for the Canadian wilderness. For 8 years, he worked for the Canadian Pacific Railroad and suffered many injuries to his legs. The search for other work led him across various regions in Canada. In April 1918, he finally settled in Fort William (now Thunder Bay), Ontario (Canada) where he worked as a checker for the Canada Steam Steamship Lines until his retirement in 1958.
Mr. Potocký was a member of the First Catholic Slovak Union, Branch 638, a member of the Brotherhood of Railway Steamship Clerks, Lodge 21 and a parishioner of St. Peter’s Roman Catholic Church for 78 years. Most significantly, he was a member of Branch 10 of the Canadian Slovak League (CSL) and served as the League’s Supreme National Secretary from 1935 to 1954
Through his lifetime, Mr. Potocký researched, documented and published many articles on the history of the Slovak people at home and abroad. In 1975, he was acclaimed as Honorary President of the Canadian Slovak League (CSL) and, in 1993, was recognized by Matica slovenská of Slovakia for his lifelong on behalf of the Slovak people.
Andrej Potocký married Anna Matulák on February 4th, 1919. They had been married for 63 years when she passed away in October 1982. Mr. Potocký died in 1996 at the age of 103. He was survived by 2 sons, Steve and Anthony, and 4 daughters, Anne, Cecilia, Agnes and Elizabeth. He had fifteen grandchildren and 19 great-grandchildren.
Instelling · 1993-1997

The Recovered Memory Task Group (RMTG) was formed in Ottawa in July 1993 as a working group of the Sexual Assault Network, itself a committee of the Ottawa-based Regional Coordinating Committee to End Violence Against Women (RCCEVAW). The RMTG contained several committees, including the Legal Issues Committee and the Public Education Sub-Committee. The group authored papers relating to childhood trauma and organized the conference: “Surviving in a Climate of Disbelief; Recovered Memories, Therapy and the Law,” in 1995.

The RMTG was formed to counter backlash against women survivors of sexual abuse, specifically against those purporting the “False Memory Syndrome.” “FMS” supporters held that many women who testified to their experiences of childhood sexual assault had invented, or false, memories due to their suggestibility towards therapists and the therapy process. The “FMS” Foundation, consisting mostly of family members accused of sexual assault formed in support of this medically unrecognized theory.

The RMTG worked to counter support for “FMS” theory. Its members included women survivors of trauma, counsellors, lawyers and behavioural scientists. The group provided support, information, referrals and resources to women survivors of trauma as well as their allies and related professionals. The RMTG also facilitated public education and research about childhood experiences of trauma. The group developed a package of legal arguments to counter “FMS” theory as a court defence strategy and identified expert witnesses to testify on behalf of survivors. Members of the RMTG as well as women from the general public could consult RMTG resources at Women’s Place, Ottawa. The Recovered Memory Task Group disbanded in 1997.

The Recovered Memory Task Group (RMTG) a été créé à Ottawa en juillet 1993 en tant que groupe de travail du Sexual Assault Network, lui-même un comité du Regional Coordinating Committee to End Violence Against Women (RCCEVAW), basé à Ottawa. Le RMTG comprenait plusieurs comités, dont le comité des questions juridiques et le sous-comité de l'éducation publique. Le groupe a rédigé des documents relatifs aux traumatismes de l'enfance et a organisé la conférence : "Surviving in a Climate of Disbelief ; Recovered Memories, Therapy and the Law" (Survivre dans un climat d'incrédulité ; souvenirs retrouvés, thérapie et droit), en 1995.

Le RMTG a été créé pour contrer les réactions négatives à l'égard des femmes ayant survécu à des abus sexuels, et plus particulièrement à l'égard de ceux qui prônent le "False Memory Syndrome". Les partisans du "FMS" soutenaient que de nombreuses femmes ayant témoigné de leur expérience d'agression sexuelle dans l'enfance avaient inventé de faux souvenirs en raison de leur suggestibilité à l'égard des thérapeutes et du processus de thérapie. La fondation "FMS", composée principalement de membres de familles accusées d'agression sexuelle, a été créée pour soutenir cette théorie non reconnue sur le plan médical.

Le RMTG s'est efforcé de contrer le soutien à la théorie du "FMS". Il compte parmi ses membres des femmes ayant survécu à des traumatismes, des conseillers, des juristes et des spécialistes du comportement. Le groupe a fourni un soutien, des informations, des références et des ressources aux femmes ayant survécu à des traumatismes, ainsi qu'à leurs alliés et aux professionnels concernés. Le RMTG a également facilité l'éducation du public et la recherche sur les traumatismes subis pendant l'enfance. Le groupe a élaboré un ensemble d'arguments juridiques pour contrer la théorie du "FMS" en tant que stratégie de défense devant les tribunaux et a identifié des témoins experts pour témoigner au nom des survivantes. Les membres du RMTG ainsi que les femmes du grand public pouvaient consulter les ressources du RMTG au Women's Place, à Ottawa. Le Groupe de travail sur la mémoire retrouvée a été dissous en 1997.

Scott, Susan
Persoon · [194-]

Susan Scott is an activist and author who has raised awareness of homelessness in Canada, specifically examining issues through a gendered lens. Scott was born in Oxford, England. Between high school and university she volunteered for a live-in position at Church House, a shelter for women sex workers in London’s East End. After graduating from Oxford University, Scott moved to Canada where she married and had a child.

Scott’s career in journalism started with her work for newspapers such as the “Calgary Herald.” Based on her articles on poverty and homelessness, The Calgary Drop-In and Rehab Society asked Scott to write a book that would humanize homelessness. In 2000, her work, “No Fixed Address” was published.

Shortly after, Scott devoted herself to freelance work, also volunteering for social services agencies. Scott was then awarded a grant and travelled across the country, interviewing women in shelters and centres. She wrote about these experiences in her published work, “All Our Sisters: Stories of Homeless Women in Canada.” Scott then presented at numerous events examining issues of houselessness in Canada. In 2011 and 2014, Scott, with other related agencies, organized Canada’s first national conference on homelessness and women.

Susan Scott est une militante et une auteure qui a sensibilisé le public au problème des sans-abri au Canada, en examinant plus particulièrement les questions sous l'angle de l'égalité des sexes. Susan Scott est née à Oxford, en Angleterre. Entre le lycée et l'université, elle s'est portée volontaire pour travailler à Church House, un refuge pour les travailleuses du sexe dans l'East End de Londres. Après avoir obtenu son diplôme à l'université d'Oxford, Scott s'est installée au Canada où elle s'est mariée et a eu un enfant.

La carrière de Scott dans le journalisme a commencé par son travail pour des journaux tels que le "Calgary Herald". Sur la base de ses articles sur la pauvreté et le sans-abrisme, la Calgary Drop-In and Rehab Society lui a demandé d'écrire un livre qui humaniserait le sans-abrisme. En 2000, son ouvrage "No Fixed Address" a été publié.

Peu après, Mme Scott s'est consacrée au travail en free-lance, tout en se portant volontaire pour des agences de services sociaux. Elle obtient alors une bourse et voyage à travers le pays pour interviewer des femmes dans des refuges et des centres. Elle a relaté ces expériences dans l'ouvrage qu'elle a publié, "All Our Sisters : Stories of Homeless Women in Canada". Mme Scott a ensuite fait des présentations lors de nombreux événements portant sur les questions liées à l'absence de logement au Canada. En 2011 et 2014, Scott a organisé, avec d'autres organismes apparentés, la première conférence nationale du Canada sur l'itinérance et les femmes.

Instelling · 1992-

La Table féministe francophone de concertation provinciale de l’Ontario (TFFCPO) a vu le jour le 8 février 1992 à Sudbury (Ontario) lors du Colloque sur l’intervention féministe en Ontario. Divers regroupements de femmes, assistant à une réunion informelle, ont exprimé le désir créer une table féministe regroupant divers organismes. Le 28 avril 1992, une conférence téléphonique a lieu entre les groupes féministes intéressés à se joindre à la TFFCPO. Du 19 mai au 6 décembre 1992, la TFFCPO ont eu plusieurs réunions de création à Sudbury, Ottawa et Toronto (Ontario, Canada). Parallèlement aux rencontres, la TFFCPO a commencé le processus de demandes de subvention à trois organismes fédéraux et provinciaux dont le Secrétariat d’État du Canada, la Direction générale de la condition féminine et l’Office des affaires francophones.

Dès 1996, la TTFCPO a mis sur pied six comités chargés chacun d’un dossier particulier : les Comités Interne, Juridico-politique, de Finances, de Démarchage politique et d’Autonomie financière et développement économique. Un dernier, le Comité de Réseautage électronique, s’est ajouté aux autres comités. Les comités se sont chargés de projets divers : rédaction du mandat de la TFFCPO et de mémoires sur l’impact du parrainage sur les femmes immigrantes et la perception des pensions alimentaires, la création d’un Village électronique francophone, une étude sur la santé et les services sociaux en Ontario et la Marche mondiale de la femme de l’an 2000. La TFFCPO a également œuvré dans de grands dossiers touchant les femmes francophones dont la fermeture de l’Hôpital Montfort et le programme de travail obligatoire (Workfare).

Selon son mandat, la TFFCPO est « une tribune provinciale, féministe et politique de concertation et d’action ». Elle a pour mandat « d’atteindre l’équité dans toutes les activités de la société ». La TFFCPO a un grand volet d'éducation populaire. Elle regroupent alors plus d'une vingtaine d'organismes de femmes oeuvrant en Ontario et quelques membres individuels. Parmi ces organismes sont l'Action ontarienne contre la violence faites aux femmes (AOCVF), le Centre des femmes francophones du Nord-Ouest de l’Ontario (CFFNOO), le Collectif lesbienne de l’Ontario, la Coopérative Convergence, le Réseau des chercheures féministes de l’Ontario français (RCFOF). Les membres se sont réunies deux fois par année jusqu'en 2018.

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The Table féministe francophone de concertation provinciale de l'Ontario (TFFCPO) was created on February 8, 1992 in Sudbury, Ontario, during the Colloque sur l'intervention féministe en Ontario. Various women's groups, attending an informal meeting, expressed the desire to create a feminist table bringing together various organizations. On April 28, 1992, a conference call was held between feminist groups interested in joining the TFFCPO. From May 19 to December 6, 1992, the TFFCPO held several founding meetings in Sudbury, Ottawa and Toronto, Ontario, Canada. In conjunction with the meetings, TFFCPO began the process of applying for grants from three federal and provincial agencies including the Secretary of State of Canada, the Status of Women Branch and the Office of Francophone Affairs.

In 1996, the TTFCPO established six committees, each responsible for a specific file: the Internal, Legal-Political, Finance, Political Canvassing and Financial Autonomy and Economic Development Committees. A final committee, the Electronic Networking Committee, was added to the other committees. The committees took on a variety of projects, including the drafting of the TFFCPO's mandate and briefs on the impact of sponsorship on immigrant women and the collection of support payments, the creation of a Francophone e-village, a study on health and social services in Ontario, and the World March of Women 2000. The TFFCPO has also worked on major issues affecting francophone women, including the closure of the Montfort Hospital and the Workfare program.

According to its mandate, the TFFCPO is "a provincial, feminist and political forum for consultation and action". Its mandate is "to achieve equity in all activities of society" ("Mandate and Mission"). The TFFCPO brings together several women's organizations including Action ontarienne contre la violence faites aux femmes (AOCVF), Centre des femmes francophones du Nord-Ouest de l'Ontario (CFFNOO), Collective lesbienne de l'Ontario, Coopérative Convergence, le Réseau des chercheures féministes de l'Ontario français (RCFOF).

Instelling
Dès la fin des années 1960, l’Association Féministe d’Éducation et d’Action Sociale (AFEAS) est sensible aux questions qui touchent au rôle de la femme au foyer et à son apport à la société. Elle présente en 1969 auprès de la Commission Bird un mémoire soulevant l’importance de prendre en considération ces questions. En 1976, elle mène une étude sur les femmes collaboratrices pour cerner leurs problématiques. Ces femmes sont engagées dans l’entreprise de leur conjoint, fermier, marchand ou professionnel et contribuent, dans l’ombre, au succès d’une entreprise familiale. L’AFEAS souligne la nécessité de les protéger dans une société ou la majorité de la population est encore mariée sous le régime de la communauté de biens, laissant les femmes sans protection en cas de séparation. L’AFEAS soutient la lutte notamment pour l’obtention d’un statut légal pour la « travailleuse au foyer », afin que les femmes collaboratrices se voient garanties d’une meilleure reconnaissance sociale, financière et légale, au même titre que les autres travailleuses. Au début des années 1980 nait l’Association des Femmes Collaboratrices (ADFC) pour prendre la relève sur ces questions, sous l’égide de l’AFEAS. L’ADFC deviendra plus tard l’Association des collaboratrices et partenaires en affaires (ACPA).
Ainsi, l’ADFC s’intéresse à la fiscalité, à la protection sociale, à l’équité économique. La seconde présidente est Solange Fernet-Gervais. Le mandat de l’organisation était de représenter les collaboratrices et partenaires auprès des différents paliers de gouvernement et tenter d’améliorer sur le plan juridique et économique le statut des femmes collaboratrices et partenaires. L’association visait également l’organisation d’activités (colloques, souper-conférences, etc.) pour soutenir, informer et rompre l’isolement des couples et leur permettre d’échanger entre eux, de favoriser la croissance de l’entreprise, de s’assurer d’une relève et d’un transfert équitable du patrimoine.
Les membres de l’association sont surtout des collaboratrices et des partenaires en affaires. Elles œuvrent pour la plupart dans des petites ou moyennes entreprises ou elles participent avec leur conjoint à la gestion de l’entreprise.
Instelling · 1973-1986

"The Toronto Wages for Housework Committee (WFH) was a women’s group based in Toronto which began its operations around 1973. This committee was a branch of an international organization of the same name. It demanded that the federal and provincial governments pay wages for housework. It believed that housework kept women in the home, without financial independence from men. It also fought against the lower wages women received in paid employment, which also kept women dependent on a man’s income. The group attempted to rectify the inequality by launching campaigns in which isolated women could come together and struggle for their causes.

The Toronto Wages for Housework Committee gathered a large number of articles, pamphlets and newsletters from various organizations including the Wages for Housework Committee from other countries, organizations across Canada and several organizations from the Toronto area. The Wages for Housework Committee of Toronto often attended conferences on women's issues and kept themselves aware of the activities of other organizations. They were also active in organizing campaigns and producing articles related to wage issues. Although the date of their demise is not known, it appears from the documents that they ceased operation sometime in 1986.

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Le Toronto Wages for Housework Committee (WFH) est un groupe de femmes basé à Toronto qui a commencé ses activités vers 1973. Ce comité est une branche d'une organisation internationale du même nom. Il exige que les gouvernements fédéral et provinciaux versent des salaires pour les travaux ménagers. Il estime que les travaux ménagers maintiennent les femmes à la maison, sans indépendance financière par rapport aux hommes. Il lutte également contre les salaires inférieurs que les femmes reçoivent dans le cadre d'un emploi rémunéré, ce qui les maintient également dans une situation de dépendance par rapport au revenu d'un homme. Le groupe tente de remédier à l'inégalité en lançant des campagnes au cours desquelles les femmes isolées peuvent se réunir et lutter pour leurs causes.

Le Toronto Wages for Housework Committee a rassemblé un grand nombre d'articles, de brochures et de bulletins d'information provenant de diverses organisations, dont le Wages for Housework Committee d'autres pays, des organisations de tout le Canada et plusieurs organisations de la région de Toronto. Le Wages for Housework Committee de Toronto assiste souvent à des conférences sur les questions relatives aux femmes et se tient au courant des activités d'autres organisations. Il a également participé à l'organisation de campagnes et à la rédaction d'articles sur les questions salariales. Bien que la date de leur disparition ne soit pas connue, il semble, d'après les documents, que leurs activités aient cessé au cours de l'année 1986."

Instelling · 2003-

L’Association de la francophonie à propos des femmes en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (AFFESTIM) a été officiellement lancée le 31 octobre 2003 à Trois-Rivières lors du Colloque Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques : des réflexions et des actions pour la relève. Elle est créée pour donner suite à une résolution des participantes de la Table-Ronde du Québec lors de l’International Conference of Women Engineers and Scientists (ICWES 12 – Ottawa, juillet 2002).

Le comité organisateur est composé de Louise Lafortune du Mouvement international pour les femmes et l’enseignement des mathématiques (MOIFEM, 1986-2003), de Claire Deschênes de la Chaire CRSNG/Alcan (1997-2006), et de Marie Bernard de la Chaire Marianne-Mareschal (1998-2016). Claire Deschênes devient la première présidente de l'AFFESTIM jusqu'en 2010 et secrétaire-trésorière jusqu'en 2018. Liette Vasseur succède à Claire Deschênes à la présidente de 2011 à 2013, suivie d’Anne Roy (2013-2014), de Marie Laroche (2015-2018). Claire Deschênes sera de nouveau présidente de l’association à partir de 2018 jusqu’à aujourd’hui.

La mission de l'association est de "regrouper des personnes physique ou morales, dans la francophonie, intéressées à promouvoir la participation, la rétention et l'avancement des femmes dans les champs liés aux STIM (Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques)". Ses objectifs sont de créer un réseau de la francophonie à propos des femmes en STIM, promouvoir l'accès et la rétention des femmes en STIM par des projets mobilisateurs et innovateurs, favoriser un réseau de personnes acceptant de devenir des modèles ou des mentors en STIM, réaliser des analyses et des recherches interdisciplinaires dans le domaine des femmes en STIM, promouvoir des pratiques et des stratégies innovatrices en milieu de travail et dans le domaine de l'éducation à propos des femmes en STIM, produire et diffuser des avis scientifiques sur les femmes en STIM. L’AFFESTIM revêt un caractère national puisqu’elle regroupe des membres des provinces du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse, de l’Ontario et du Québec. (Source: AFFESTIM. Au sujet de l'AFFESTIM - Mission et buts. En ligne: http://www.affestim.org/au-sujet-de-laffestim/mission-et-buts/).

L’association est membre de l’International Network of Women Engineers and Scientists (INWES).

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The Association de la francophonie à propos des femmes en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (AFFESTIM) was officially launched on October 31, 2003 in Trois-Rivières during the Colloque Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques : des réflexions et des actions pour la relève. It was created in response to a resolution of the participants of the Quebec Round Table at the International Conference of Women Engineers and Scientists (ICWES 12 - Ottawa, July 2002).

The organizing committee is composed of Louise Lafortune of the Mouvement international pour les femmes et l'enseignement des mathématiques (MOIFEM, 1986-2003), Claire Deschênes of the NSERC/Alcan Chair (1997-2006), and Marie Bernard of the Marianne-Mareschal Chair (1998-2016). Claire Deschênes became the first president of AFFESTIM until 2010 and secretary-treasurer until 2018. Liette Vasseur succeeds Claire Deschênes as president from 2011 to 2013, followed by Anne Roy (2013-2014), Marie Laroche (2015-2018). Claire Deschênes will again be president of the association from 2018 until today.

The mission of the association is "to bring together individuals and organizations in the French-speaking world interested in promoting the participation, retention and advancement of women in STEM (Science, Technology, Engineering and Mathematics) related fields". Its objectives are to create a network of the Francophonie about women in STEM, to promote access and retention of women in STEM through mobilizing and innovative projects, to foster a network of people willing to become role models or mentors in STEM, to carry out interdisciplinary analysis and research in the field of women in STEM, to promote innovative practices and strategies in the workplace and in education about women in STEM, to produce and disseminate scientific opinions about women in STEM. AFFESTIM is national in scope with members in the provinces of New Brunswick, Nova Scotia, Ontario and Quebec (Source: AFFESTIM. About AFFESTIM - Mission and goals. Online: http://www.affestim.org/au-sujet-de-laffestim/mission-et-buts/).

The association is a member of the International Network of Women Engineers and Scientists (INWES).

Miller Chenier, Nancy
Persoon · [196-?]-
Nancy Miller Chenier, DPhil., is a scholar and researcher whose work and studies combine social history with social policy. After completing her Doctor of Philosophy at Oxford University, Miller Chenier worked as a public policy professional. She has written on issues and policies relating to gender equality, including through her contract work with the Canadian Advisory Council on the Status of Women. She is currently co-chair of Ottawa’s Lowertown Community Association Heritage Committee.
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Nancy Miller Chenier, DPhil, est une universitaire et une chercheuse dont les travaux et les études combinent l'histoire sociale et la politique sociale. Après avoir obtenu son doctorat en philosophie à l'université d'Oxford, Mme Miller Chenier a travaillé comme professionnelle de la politique publique. Elle a écrit sur les questions et les politiques relatives à l'égalité des sexes, notamment dans le cadre de son travail contractuel avec le Conseil consultatif canadien sur la situation de la femme. Elle est actuellement coprésidente du comité du patrimoine de l'association communautaire de la Basse-Ville d'Ottawa.