識別情報のエリア
エンティティの種別
組織体
正式名称
Ottawa Women's Centre
名称の異なる表記
- Centre des femmes d'Ottawa
他の規則に従って標準化された名称の形式
他の名称のフォーム
組織体用識別子
記述のエリア
実在期間
1972-1980
歴史
"In early 1972, a group of women formed the Ottawa Women's Centre Association and drafted a proposal for a centre which would allow women to meet and pool their skills and resources. The Ottawa Women's Centre (OWC) was the result of their proposal. The Centre offered a space for meetings, counselling, training and education, and it became the hub of women's liberation activity in Ottawa from its opening in July 1972 until its demise in 1980.
Like many grassroots feminist organizations of the 1970s, the Women's Centre wanted to avoid traditional methods of organizing; the aim was to leave as much power as possible in the hands of the members themselves. Consequently, the OWC was structured as a collective, run by staff, volunteers and members together, and using consensus to decide on centre policy and direction. However, as the Women's Centre grew, the need for more structured organization became apparent, and while the collective structure was maintained, in 1974 a Policy Committee was elected to be in charge of the major decisions. It was also decided, in 1973, that the centre would be off limits to men.
The Women's Centre offered various services which revolved mainly around crisis help, counselling, information and support of various kinds. They were also very active in the community, helping to organize a number of events, such as the Native Women's March to Ottawa in 1979, protests against federal cutbacks affecting poor women, and ""reclaim the night"" parades. They inspired, supported and helped to organize many other women's organizations in the Ottawa community, such as the Ottawa Rape Crisis Centre, Women's Career Counselling, Interval House and Upstream, a women's newspaper. In 1975, the scope of their programs had grown so large that it was decided to split the two components of service and action. At that time, Women's Info, Referral and Counselling became a separate organization while continuing to share the same space and Policy Committee.
Financial support for the OWC came from a number of sources, including individual donations and support from other community organizations such as the Ottawa Women's Business and Professional Club. A major fundraising drive and benefit events were held in 1973, 1974 and 1976. The OWC also received grant money through the International Women's Year Program, the Local Initiatives Program and the City of Ottawa. In 1975, they were awarded a $10,000 grant from the Regional Municipality on the condition that they incorporate and register as a charitable institution. However, this decision was strongly opposed by some members who saw the potential for serious problems in reliance on government funding. These problems were illustrated the following year when the same grant was revoked. Although the decision was later reversed, the OWC was temporarily thrown into a funding crisis by the controversy.
In 1978 an open meeting was called to discuss the future of the OWC and it was decided that they would work towards becoming self-sufficient. A Business Committee was formed to help with this goal, and the result was the creation of Chez Nous, a small cafe which opened on the premises in February 1979. It was hoped that revenues from Chez Nous would allow the centre to survive without government support. Unfortunately, difficulties connected to their application for a liquor license threw them into even deeper financial trouble and they were forced to close in May 1980.
The OWC had various locations throughout its history. In 1972 they operated out of an old garage on Lewis Street; they moved to a new location at 821 Somerset Street West, where they remained until June 1978. In February 1979 they had found a new location at 410 Queen Street, which included space for Chez Nous.
The Women’s Place / Place aux femmes (fonds 10-020) was opened in 1986, after extensive feasibility studies and community surveys to determine exactly what type of service should be offered in Ottawa. The basic organisation, philosophy and services of Women’s Place were very similar to those of the previous Ottawa Women’s Centre, but there was more emphasis on meeting the needs of diverse groups of women in the community, and on working together with other organisations and agencies.
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Au début de l'année 1972, un groupe de femmes a formé l'Association du Centre des femmes d'Ottawa et a rédigé un projet de centre qui permettrait aux femmes de se rencontrer et de mettre en commun leurs compétences et leurs ressources. Le Centre des femmes d'Ottawa (CFO) est le résultat de cette proposition. Le Centre offre un espace pour les réunions, le conseil, la formation et l'éducation, et il devient le centre des activités de libération des femmes à Ottawa, de son ouverture en juillet 1972 jusqu'à sa disparition en 1980.
Comme beaucoup d'organisations féministes de base des années 1970, le Centre des femmes voulait éviter les méthodes traditionnelles d'organisation ; l'objectif était de laisser le plus de pouvoir possible entre les mains des membres elles-mêmes. Par conséquent, l'OWC était structuré comme un collectif, dirigé par le personnel, les bénévoles et les membres ensemble, et utilisant le consensus pour décider de la politique et de l'orientation du centre. Cependant, au fur et à mesure que le Centre des femmes se développe, le besoin d'une organisation plus structurée se fait sentir et, bien que la structure collective soit maintenue, un Comité de politique est élu en 1974 pour prendre les décisions les plus importantes. Il a également été décidé, en 1973, que le centre serait interdit aux hommes.
Le Centre des femmes offrait divers services qui tournaient principalement autour de l'aide en cas de crise, du conseil, de l'information et du soutien sous diverses formes. Il était également très actif au sein de la communauté, contribuant à l'organisation d'un certain nombre d'événements, tels que la marche des femmes autochtones vers Ottawa en 1979, les manifestations contre les coupes budgétaires fédérales touchant les femmes pauvres et les défilés ""Reclaim the night"" (récupérer la nuit). Elles ont inspiré, soutenu et aidé à organiser de nombreuses autres organisations de femmes dans la communauté d'Ottawa, telles que le Rape Crisis Centre, Women's Career Counselling, Interval House et Upstream, un journal de femmes. En 1975, la portée de leurs programmes s'est tellement élargie qu'il a été décidé de scinder les deux composantes que sont le service et l'action. À cette époque, Women's Info, Referral and Counselling devient une organisation distincte, tout en continuant à partager les mêmes locaux et le même comité d'orientation.
Le soutien financier du CFO provient d'un certain nombre de sources, notamment de dons individuels et du soutien d'autres organisations communautaires telles que l'Ottawa Women's Business and Professional Club. Une grande campagne de collecte de fonds et des événements de bienfaisance ont été organisés en 1973, 1974 et 1976. L'OWC a également reçu des subventions du Programme de l'Année internationale de la femme, du Programme d'initiatives locales et de la Ville d'Ottawa. En 1975, la municipalité régionale lui accorde une subvention de 10 000 $ à condition qu'il se constitue en société et s'enregistre en tant qu'organisme de bienfaisance. Cependant, certains membres s'opposent fermement à cette décision, estimant que la dépendance à l'égard des fonds publics risque d'entraîner de graves problèmes. Ces problèmes ont été illustrés l'année suivante lorsque la même subvention a été révoquée. Bien que la décision ait été annulée par la suite, l'OWC a été temporairement plongé dans une crise de financement en raison de la controverse.
En 1978, une réunion publique est organisée pour discuter de l'avenir de l'OWC et il est décidé de travailler à son autosuffisance. Un comité d'entreprise a été formé pour aider à atteindre cet objectif, et le résultat a été la création de Chez Nous, un petit café qui a ouvert ses portes dans les locaux en février 1979. On espérait que les revenus du Chez Nous permettraient au centre de survivre sans l'aide du gouvernement. Malheureusement, des difficultés liées à leur demande de licence de vente d'alcool les ont plongés dans des problèmes financiers encore plus graves et ils ont été contraints de fermer en mai 1980.
Le Centre des femmes d'Ottawa a occupé divers endroits tout au long de son histoire. En 1972, l'organization opère dans un ancien garage de la rue Lewis, puis déménage dans un nouveau local 821 Somerset Somerset Ouest, où il reste jusqu'en juin 1978. En février 1979, il a trouvé un nouvel emplacement au 410 Queen Street, qui comprenait un espace pour Chez Nous.
Le Women's Place / Place aux femmes (fonds 10-020) a ouvert ses portes en 1986, après des études de faisabilité approfondies et des sondages auprès de la communauté pour déterminer exactement quel type de service devrait être offert à Ottawa. L'organisation de base, la philosophie et les services de la Place aux femmes sont très semblables à ceux de l'ancien Centre des femmes d'Ottawa, mais l'accent est davantage mis sur la satisfaction des besoins des divers groupes de femmes de la communauté et sur la collaboration avec d'autres organisations et agences."
Like many grassroots feminist organizations of the 1970s, the Women's Centre wanted to avoid traditional methods of organizing; the aim was to leave as much power as possible in the hands of the members themselves. Consequently, the OWC was structured as a collective, run by staff, volunteers and members together, and using consensus to decide on centre policy and direction. However, as the Women's Centre grew, the need for more structured organization became apparent, and while the collective structure was maintained, in 1974 a Policy Committee was elected to be in charge of the major decisions. It was also decided, in 1973, that the centre would be off limits to men.
The Women's Centre offered various services which revolved mainly around crisis help, counselling, information and support of various kinds. They were also very active in the community, helping to organize a number of events, such as the Native Women's March to Ottawa in 1979, protests against federal cutbacks affecting poor women, and ""reclaim the night"" parades. They inspired, supported and helped to organize many other women's organizations in the Ottawa community, such as the Ottawa Rape Crisis Centre, Women's Career Counselling, Interval House and Upstream, a women's newspaper. In 1975, the scope of their programs had grown so large that it was decided to split the two components of service and action. At that time, Women's Info, Referral and Counselling became a separate organization while continuing to share the same space and Policy Committee.
Financial support for the OWC came from a number of sources, including individual donations and support from other community organizations such as the Ottawa Women's Business and Professional Club. A major fundraising drive and benefit events were held in 1973, 1974 and 1976. The OWC also received grant money through the International Women's Year Program, the Local Initiatives Program and the City of Ottawa. In 1975, they were awarded a $10,000 grant from the Regional Municipality on the condition that they incorporate and register as a charitable institution. However, this decision was strongly opposed by some members who saw the potential for serious problems in reliance on government funding. These problems were illustrated the following year when the same grant was revoked. Although the decision was later reversed, the OWC was temporarily thrown into a funding crisis by the controversy.
In 1978 an open meeting was called to discuss the future of the OWC and it was decided that they would work towards becoming self-sufficient. A Business Committee was formed to help with this goal, and the result was the creation of Chez Nous, a small cafe which opened on the premises in February 1979. It was hoped that revenues from Chez Nous would allow the centre to survive without government support. Unfortunately, difficulties connected to their application for a liquor license threw them into even deeper financial trouble and they were forced to close in May 1980.
The OWC had various locations throughout its history. In 1972 they operated out of an old garage on Lewis Street; they moved to a new location at 821 Somerset Street West, where they remained until June 1978. In February 1979 they had found a new location at 410 Queen Street, which included space for Chez Nous.
The Women’s Place / Place aux femmes (fonds 10-020) was opened in 1986, after extensive feasibility studies and community surveys to determine exactly what type of service should be offered in Ottawa. The basic organisation, philosophy and services of Women’s Place were very similar to those of the previous Ottawa Women’s Centre, but there was more emphasis on meeting the needs of diverse groups of women in the community, and on working together with other organisations and agencies.
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Au début de l'année 1972, un groupe de femmes a formé l'Association du Centre des femmes d'Ottawa et a rédigé un projet de centre qui permettrait aux femmes de se rencontrer et de mettre en commun leurs compétences et leurs ressources. Le Centre des femmes d'Ottawa (CFO) est le résultat de cette proposition. Le Centre offre un espace pour les réunions, le conseil, la formation et l'éducation, et il devient le centre des activités de libération des femmes à Ottawa, de son ouverture en juillet 1972 jusqu'à sa disparition en 1980.
Comme beaucoup d'organisations féministes de base des années 1970, le Centre des femmes voulait éviter les méthodes traditionnelles d'organisation ; l'objectif était de laisser le plus de pouvoir possible entre les mains des membres elles-mêmes. Par conséquent, l'OWC était structuré comme un collectif, dirigé par le personnel, les bénévoles et les membres ensemble, et utilisant le consensus pour décider de la politique et de l'orientation du centre. Cependant, au fur et à mesure que le Centre des femmes se développe, le besoin d'une organisation plus structurée se fait sentir et, bien que la structure collective soit maintenue, un Comité de politique est élu en 1974 pour prendre les décisions les plus importantes. Il a également été décidé, en 1973, que le centre serait interdit aux hommes.
Le Centre des femmes offrait divers services qui tournaient principalement autour de l'aide en cas de crise, du conseil, de l'information et du soutien sous diverses formes. Il était également très actif au sein de la communauté, contribuant à l'organisation d'un certain nombre d'événements, tels que la marche des femmes autochtones vers Ottawa en 1979, les manifestations contre les coupes budgétaires fédérales touchant les femmes pauvres et les défilés ""Reclaim the night"" (récupérer la nuit). Elles ont inspiré, soutenu et aidé à organiser de nombreuses autres organisations de femmes dans la communauté d'Ottawa, telles que le Rape Crisis Centre, Women's Career Counselling, Interval House et Upstream, un journal de femmes. En 1975, la portée de leurs programmes s'est tellement élargie qu'il a été décidé de scinder les deux composantes que sont le service et l'action. À cette époque, Women's Info, Referral and Counselling devient une organisation distincte, tout en continuant à partager les mêmes locaux et le même comité d'orientation.
Le soutien financier du CFO provient d'un certain nombre de sources, notamment de dons individuels et du soutien d'autres organisations communautaires telles que l'Ottawa Women's Business and Professional Club. Une grande campagne de collecte de fonds et des événements de bienfaisance ont été organisés en 1973, 1974 et 1976. L'OWC a également reçu des subventions du Programme de l'Année internationale de la femme, du Programme d'initiatives locales et de la Ville d'Ottawa. En 1975, la municipalité régionale lui accorde une subvention de 10 000 $ à condition qu'il se constitue en société et s'enregistre en tant qu'organisme de bienfaisance. Cependant, certains membres s'opposent fermement à cette décision, estimant que la dépendance à l'égard des fonds publics risque d'entraîner de graves problèmes. Ces problèmes ont été illustrés l'année suivante lorsque la même subvention a été révoquée. Bien que la décision ait été annulée par la suite, l'OWC a été temporairement plongé dans une crise de financement en raison de la controverse.
En 1978, une réunion publique est organisée pour discuter de l'avenir de l'OWC et il est décidé de travailler à son autosuffisance. Un comité d'entreprise a été formé pour aider à atteindre cet objectif, et le résultat a été la création de Chez Nous, un petit café qui a ouvert ses portes dans les locaux en février 1979. On espérait que les revenus du Chez Nous permettraient au centre de survivre sans l'aide du gouvernement. Malheureusement, des difficultés liées à leur demande de licence de vente d'alcool les ont plongés dans des problèmes financiers encore plus graves et ils ont été contraints de fermer en mai 1980.
Le Centre des femmes d'Ottawa a occupé divers endroits tout au long de son histoire. En 1972, l'organization opère dans un ancien garage de la rue Lewis, puis déménage dans un nouveau local 821 Somerset Somerset Ouest, où il reste jusqu'en juin 1978. En février 1979, il a trouvé un nouvel emplacement au 410 Queen Street, qui comprenait un espace pour Chez Nous.
Le Women's Place / Place aux femmes (fonds 10-020) a ouvert ses portes en 1986, après des études de faisabilité approfondies et des sondages auprès de la communauté pour déterminer exactement quel type de service devrait être offert à Ottawa. L'organisation de base, la philosophie et les services de la Place aux femmes sont très semblables à ceux de l'ancien Centre des femmes d'Ottawa, mais l'accent est davantage mis sur la satisfaction des besoins des divers groupes de femmes de la communauté et sur la collaboration avec d'autres organisations et agences."
場所
Ottawa, Ontario