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歴史
Frances Gregory was one of the founding members of the Toronto Wages for Housework Committee, a women’s group based in Toronto which began its operations around 1973. This committee was a branch of an international organization of the same name. The WFH Committee demanded that the federal and provincial governments pay wages for housework and argued that the devaluation of housework and other traditional "women's labour" kept women subservient in the home and financially dependent on men. During her time with the WFH collective, Gregory produced influential critical analysis for the group, including the article "I'm Not a Housewife -- I'm Liberated!" Much of Gregory's analysis focused on uniting the cause of housewives with those of working women, arguing that working women were also expected to perform "housework" at their jobs and were paid unfairly as a result. As a former factory and clerical office worker, Gregory experienced the drudgery and devaluation of "women's labour" firsthand. Gregory was also involved with another WFH-affiliated group, the Mother-Led Union, although she did not have children at the time. Among other issues, the Mother-Led Union fought for free universal day care and family benefits reform. According to Gregory and other members of the collective, “women’s work” included domestic labour, emotional labour, and sexual labour performed by women for the benefit of men. In providing a socialist analysis of women's labour and its contribution to the national economy, Gregory and WFH united housewives, lesbians, immigrant domestic workers, and sex workers in solidarity against the social and economic devaluation of "women's work.”
Following her involvement with the Toronto Wages for Housework Committee, Gregory worked as the coordinator of INTERCEDE, also known as the International Coalition to End Domestics’ Exploitation. INTERCEDE sought to organize support on the provincial, national, and international level for the struggle to achieve domestic workers’ rights. INTERCEDE grew out of the Housewives Initiative, a Toronto-based women’s education organization affiliated with wages for Housework, at a forum they hosted in October 1979 called “A View from the Kitchen : Immigrant Women Spek Out on the Value of Housework.” INTERCEDE pressured the Ontario government to include all domestic workers under minimum wage legislation, and demanded that independent community agencies be funded to ensure that employers are respecting domestic workers’ rights, that all women in Canada on work permits be allowed to apply for landed immigrant status, that welfare rates be raised immediately to a living wage, and that immigrant women be allowed to apply for welfare with no threat of deportation. As coordinator, Gregory was responsible for corresponding with policymakers on behalf of the group.
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Frances Gregory est l'une des membres fondatrices du Toronto Wages for Housework Committee, un groupe de femmes basé à Toronto qui a commencé ses activités vers 1973. Ce comité était une branche d'une organisation internationale du même nom. Le WFH Committee exigeait que les gouvernements fédéral et provinciaux versent des salaires pour les travaux ménagers et soutenait que la dévalorisation des travaux ménagers et d'autres "travaux féminins" traditionnels maintenait les femmes dans un état de soumission au foyer et de dépendance financière à l'égard des hommes. Pendant son séjour au sein du collectif de la FMH, Gregory a produit des analyses critiques influentes pour le groupe, notamment l'article "I'm Not a Housewife -- I'm Liberated !" (Je ne suis pas une femme au foyer, je suis libérée!). Une grande partie de l'analyse de Mme Gregory visait à unir la cause des femmes au foyer à celle des femmes actives, en faisant valoir que les femmes actives étaient également censées effectuer des "tâches ménagères" dans le cadre de leur travail et qu'elles étaient, de ce fait, injustement rémunérées. En tant qu'ancienne ouvrière d'usine et employée de bureau, Gregory a fait l'expérience directe de la pénibilité et de la dévalorisation du "travail des femmes". Elle s'est également engagée dans un autre groupe affilié à la FMH, l'Union des mères, bien qu'elle n'ait pas eu d'enfants à l'époque. L'Union des mères luttait, entre autres, pour la mise en place de garderies universelles et gratuites et pour une réforme des allocations familiales. Selon Gregory et d'autres membres du collectif, le "travail des femmes" comprend le travail domestique, le travail émotionnel et le travail sexuel effectués par les femmes au profit des hommes. En proposant une analyse socialiste du travail des femmes et de sa contribution à l'économie nationale, Gregory et la FMH ont réuni les femmes au foyer, les lesbiennes, les travailleuses domestiques immigrées et les travailleuses du sexe dans un élan de solidarité contre la dévaluation sociale et économique du "travail des femmes."
Après sa participation au Toronto Wages for Housework Committee, Gregory a travaillé comme coordinatrice d'INTERCEDE, également connue sous le nom de Coalition internationale pour mettre fin à l'exploitation des personnes effectuant des travaux domestiques. INTERCEDE cherche à organiser le soutien au niveau provincial, national et international pour la lutte en faveur des droits des travailleuses et travailleurs domestiques. INTERCEDE est née de la Housewives Initiative, une organisation d'éducation des femmes basée à Toronto et affiliée à Wages for Housework, lors d'un forum qu'elle a organisé en octobre 1979 et intitulé "A View from the Kitchen : Immigrant Women Spek Out on the Value of Housework" (Un point de vue de la cuisine : les femmes immigrées parlent de la valeur du travail domestique). INTERCEDE a fait pression sur le gouvernement de l'Ontario pour qu'il inclue tous les travailleurs domestiques dans la législation sur le salaire minimum, et a exigé que des agences communautaires indépendantes soient financées pour s'assurer que les employeurs respectent les droits des travailleurs domestiques, que toutes les femmes au Canada titulaires d'un permis de travail soient autorisées à demander le statut d'immigrant reçu, que les taux d'aide sociale soient immédiatement augmentés pour atteindre un salaire décent, et que les femmes immigrées soient autorisées à demander l'aide sociale sans menace d'expulsion. En tant que coordonnatrice, Gregory était chargée de correspondre avec les décideurs politiques au nom du groupe.