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エンティティの種別
正式名称
名称の異なる表記
- Institut canadien de recherches sur les femmes (ICREF)
他の規則に従って標準化された名称の形式
他の名称のフォーム
- CRIAW-ICREF
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実在期間
歴史
CRIAW-ICREF est « un institut de recherche qui offre des outils pour aider les organisations à agir afin de promouvoir la justice sociale et l’égalité pour toutes les femmes » (criaw-icref.ca, consulté le 3 juin 2021). CRIAW-ICREF est une organisation canadienne à but non lucratif basée sur les membres. Elle privilégie le développement de la recherche féministe et sa diffusion à des fins d’éducation et de défense de droits. Elle est la seule organisation féministe nationale bilingue au Canada privilégiant exclusivement la recherche.
L’ICREF été fondé par des féministes - universitaires, membres de la communauté et activistes - dans le sillage de l'Année internationale de la femme (1975) pour répondre au manque de recherches existantes sur les femmes et leurs expériences. Le congrès de fondation de l’organisation constitué de soixante-dix membres, s’est tenu à Ottawa en avril 1976. Durant ce congrès, les objectifs ont été établis, les statuts adoptés, un conseil d’administration élu, et le nom de la nouvelle organisation a été choisi, soit l’Institut canadien de recherches sur les femmes. En novembre 1976, une tribune sur la recherche et les femmes s’est tenue à l’Université Mount Saint Vincent à Halifax. Cette rencontre a constitué les prémices du colloque annuel de l’ICREF, qui se tiendra partout au Canada, de Halifax à Vancouver, jusqu’à Yellowknife. Les objectifs des membres fondateurs ont été « d’encourager, de coordonner et de diffuser la recherche sur le vécu des femmes et d’assurer à celles-ci une place égale dans l’ensemble des connaissances et des recherches sur le Canada, son peuple, sa culture, son économie et ses politiques » (Une brève histoire de l’ICREF, document préparé par Linda Clippingdale). Dès 1977, l’Institut prépare sa première publication, un répertoire de la recherche sur les femmes et le travail sous la direction de Susan Mann Trofimenkoff. Dès 1978, l’ICREF a décerné un certain nombre de subventions chaque année, finançant ainsi des centaines de projets entrepris par des chercheuses communautaires et universitaires. Naomi Griffiths, Susan Mann-Trofimenkoff et Francine Fournier sont devenues les premières membres honoraires de l’ICREF en 1980. Entre autres, un prix nommé en l’honneur de Muriel Duckworth (présidente de l’ICREF de 1979 à 1980) a été mis en place. L’ICREF a lancé deux séries de documents. "Les Documents de l’ICREF" sont parus pour la première fois en 1980, et "Perspectives féministes" a vu le jour en 1985. En 1981, l’ICREF commence a publié un Bulletin trimestriel à l’intension de ses membres. En 1982, il publie pour la première fois les Actes de son colloque.
Les premières années de l’ICREF ont été marquées par la recherche d’une source de financement stable. En 1979, l’ICREF obtient une aide financière au fonctionnement conséquente du Programme de promotion de la femme du Secrétariat d’État, qui lui permet d’acquérir une stabilité financière. Ainsi, l’ICREF déménage, engage du personnel et peut ainsi offrir une gamme plus étendue de services à ses membres. Cependant au-delà du financement reçu du gouvernement canadien, et depuis ses débuts, les activités de l’Institut ont été financées par diverses sources, notamment par des dons, les cotisations des membres, la vente de publications, mais également grâce au soutien de diverses associations telles que l’Association des Universités et Collèges du Canada.
Dans les années 1990, l’ICREF a modifié ses pratiques pour une plus grande inclusivité. Face aux multiples formes d’inégalités et d’oppression non prises en compte par le mouvement des femmes, l’organisation a réfléchi à l’application de l’intersectionnalité dans ses programmes et sa structure organisationnelle. Plusieurs conférences ont vu le jour (Femmes et handicap en 1990; Faire les liens en 1992). Les structures organisationnelles de l’ICREF ont fait l’objet d’un examen, et un comité d’éthique de la recherche a vu le jour (1994). Dans le début des années 2000, l’ICREF a souhaité intensifier ses efforts pour une analyse féministe intégrée (AFI) plus approfondie. Ainsi, l’organisation a restructuré son conseil d’administration (2001) pour une représentation plus diversifiée des groupes d’équité identifiés : femmes racisées, femmes en situation de handicap, lesbiennes et les bisexuelles, femmes transgenres, femmes autochtones, une plus grande représentation régionale, membres du conseil d’administration représenté par au moins 25% de francophones). Elle a également élaboré un plan stratégique centré sur la question de l’intersectionnalité.
L’ICREF a soutenu et mené de nombreux projets de recherche portant sur les femmes au Canada. Vers le milieu de sa première décennie, l’ICREF a mis au point deux grands projets : la Banque de chercheuses et le Répertoire des périodiques pour femmes canadiennes. Les membres de l’ICREF ont présenté de nombreux mémoires au nom de l’égalité des femmes, notamment des mémoires au CRTC sur le sexisme dans les médias, au Groupe d’étude fédéral-provincial sur les victimes du crime, au Comité fédéral d’examen de la politique culturelle, à la Commission MacDonald, au Groupe d’étude fédéral sur la garde des enfants, et à la Commission royale d’enquête sur les nouvelles technologies de reproduction. Parmi les nombreux projets entrepris, l’ICREF a participé à : l’étude pilote « La participation des femmes à la vie politique » commandée par l’UNESCO (1985-1988); une trousse de ressources communautaires sur les nouvelles technologies de reproduction qui a servi à la préparation des mémoires pour la Commission royale sur les nouvelles technologies de reproduction (1988-1990); la participation des femmes canadiennes à la Conférence mondiale sur les femmes de 1995 à Beijing; une recherche-action participative sur les effets sociaux, politiques et culturels du développement économique dans le nord du Canada pour les femmes (FemNorthNet); une recherche pancanadienne sur les impacts des changements dans l’emploi et la prestation des services publics sur les femmes (Changing Public Services).
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CRIAW-ICREF is "a research institute that provides tools to help organizations take action to promote social justice and equality for all women" (criaw-icref.ca, accessed June 3, 2021). CRIAW-ICREF is a Canadian non-profit, member-based organization. It depends on the support of its members and donors. It focuses on the development of feminist research and its dissemination for educational and advocacy purposes. It is the only national bilingual feminist organization in Canada that focuses exclusively on research.
CRIAW was founded by feminists, academics, community members and activists, in the wake of International Women's Year (1975) to address the lack of existing research on women and their experiences. The founding conference, with seventy members, was held in Ottawa in April 1976. During this conference, objectives were established, by-laws adopted, a Board of Directors elected, and the name of the new organization was chosen, the Canadian Research Institute for the Advancement of Women. In November 1976, a forum on research and women was held at Mount Saint Vincent University in Halifax. This meeting was the beginning of CRIAW's annual conference, which will be held across Canada from Halifax to Vancouver to Yellowknife. The objectives of the founding members were "to encourage, coordinate and disseminate research on women's experiences and to ensure that women have an equal place in the body of knowledge and research on Canada, its people, culture, economy and politics" (A Brief History of CRIAW, prepared by Linda Clippingdale). By 1977, the Institute was preparing its first publication, an inventory of research on women and work, edited by Susan Mann Trofimenkoff. Beginning in 1978, CRIAW awarded several grants each year, funding hundreds of projects undertaken by community and academic researchers. Naomi Griffiths, Susan Mann-Trofimenkoff and Francine Fournier became CRIAW's first honorary members in 1980. Among other prices, an award named in honour of Muriel Duckworth (CRIAW president from 1979 to 1980) was established. CRIAW launched two series of documents. “CRIAW Papers” was first published in 1980 and “Feminist Perspectives” was launched in 1985. In 1981, CRIAW began publishing a quarterly newsletter for its members. In 1982, it published its first conference proceedings.
CRIAW's early years were marked by the search for a stable source of funding. In 1979, CRIAW received substantial operating funding from the Secretary of State's Women's Program, which gave it financial stability. CRIAW moved, hired staff and was able to offer a wider range of services to its members. However, beyond the funding received from the Canadian government, since its inception, the Institute's activities have been funded from a variety of sources, including donations, membership fees, sales of publications, and support from various associations such as the Association of Universities and Colleges of Canada.
In the 1990s, CRIAW changed its practices to become more inclusive. In front of multiple forms of inequality and oppression not addressed by the women's movement, the organization reflected on the application of intersectionality in its programs and organizational structure. Several conferences were held (Women and Disability in 1990; Making the Links in 1992). CRIAW's organizational structures were reviewed, and a research ethics committee was established (1994). In the early 2000s, CRIAW wanted to intensify its efforts towards a more in-depth integrated feminist analysis (IFA). Thus, the organization restructured its Board of Directors (2001) to ensure a more diverse representation of identified equity groups: racialized women, women with disabilities, lesbian and bisexual women, transgendered women, Aboriginal women, greater regional representation, and at least 25% Francophone board members). It has also developed a strategic plan that focuses on the issue of intersectionality.
CRIAW has supported and conducted numerous research projects related to women in Canada. Midway through its first decade, CRIAW developed two major projects: the Women's Research Bank and the Canadian Women's Periodical Directory. CRIAW members have made numerous submissions on behalf of women's equality, including submissions to the CRTC on sexism in the media, the Federal-Provincial Task Force on Victims of Crime, the Federal Cultural Policy Review Committee, the MacDonald Commission, the Federal Task Force on Child Care, and the Royal Commission on New Reproductive Technologies. Among the many projects undertaken, CRIAW has participated in: the pilot study " Women’s Involvement in Political Life" commissioned by UNESCO (1985-1988); a community resource kit on new reproductive technologies that was used to prepare briefs for the Royal Commission on New Reproductive Technologies (1988-1990); Canadian women's participation in the 1995 World Conference on Women in Beijing; participatory action research on the social, political and cultural effects of economic development in northern Canada on women (FemNorthNet); pan-Canadian research on the impacts of changes in employment and public service delivery on women (Changing Public Services).
場所
法的ステータス
機能、職業と行動
要求(命令)/オーソリティの情報源
内部構造/系図
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主題アクセスポイント
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管理のエリア
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機関識別子
ルールおよび使用した規則
状態
詳細さの水準
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文字
参考文献
Expérience de CRIAW-ICREF en matière d’intersectionnalité (Consulté le 29 juin 2021) https://www.criaw-icref.ca/wp-content/uploads/2021/04/Expe%CC%81rience-de-CRIAW-ICREF-en-matie%CC%80re-dintersectionnalite%CC%81.pdf)
« Canadian Research Institute for the Advancement of Women », Rise-up! A Digital archive of feminist activism (Consulté le 29 juin 2021) https://riseupfeministarchive.ca/activism/organizations/canadian-research-institute-for-the-advancement-of-women-criaw/?highlight=criaw
Clippingdale, Linda, Une Brève Histoire de l’ICREF/A Short History of CRIAW, 1996.