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International Network of Women Engineers and Scientists

  • Corporate body
  • 2002-

INWES is the International Network for Women Engineers and Scientists. It is a global non-profit organization that serves to strengthen the capacity of individuals and organizations related to women in STEM worldwide through the exchange of information, networking, and advocacy activities to increase the presence of women in STEM worldwide and to be a responsible voice and influence on scientific issues for the benefit of society and the environment.

The International Conference for Women Engineers and Scientists (ICWES) has been taking place for twelve years before delegates decided to create a network of organizations that represent women in STEM fields in 2001. INWES was founded in 2002, and took over the management of the ICWES which first took place in 1964 in New York and has met every 3–4 years since then. ICWES serves as a meeting point for women practitioners in science and engineering from across the world. Since INWES took over the management of the conference, it has taken place in Ottawa, Canada (2002); Seoul, Korea (2005); Lille, France (2008); Adelaide, Australia (2011); Los Angeles, USA (2014); and New Delhi, India (2017). ICWES 18 will take place in Coventry, UK, in 2021.

In 2003, INWES was declared a non-profit corporation under Canadian law. In April 2008, INWES became an official NGO partner of the operational type with UNESCO. This partnership involves dynamic cooperation to help women and girls worldwide to have access to education, especially in Science and Engineering.Since 2017, INWES has had consultative status with ECOSOC (United Nations Economic and Social Council) and in January 2019, INWES was admitted by the Conference of the Parties as observers to the UNFCCC (United Nations Framework Convention on Climate Change). INWES supports the work of UN Women and the Commission for the Status of Women. As of June 2019, INWES represents over 250,000 women from 60 countries around the globe. INWES continues to exist as an organization and it sponsors workshops, conferences, and research, publishes a newsletter, and hosts regional meetings throughout the world.

Monique Frize, Claire Deschênes, Gail Mattson were INWES founding members.
Monique Frize was president from 2002 to 2008.
Claire Deschênes was general secretary from 2002 to 2008.
Jung Sun Kim is current president since 2020.

https://www.inwes.org/
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INWES est le réseau international des femmes ingénieurs et scientifiques. Il s'agit d'une organisation mondiale à but non lucratif qui vise à renforcer la capacité des personnes et des organisations liées aux femmes dans les STIM dans le monde entier par l'échange d'informations, la mise en réseau et les activités de sensibilisation afin d'accroître la présence des femmes dans les STIM dans le monde entier et d'être une voix responsable et d'influencer les questions scientifiques au profit de la société et de l'environnement.

La Conférence internationale des femmes ingénieurs et scientifiques (ICWES) a eu lieu pendant douze ans avant que les délégués ne décident de créer un réseau d'organisations représentant les femmes dans les domaines des STIM en 2001. INWES a été fondé en 2002 et a repris la gestion de l'ICWES, qui a eu lieu pour la première fois en 1964 à New York et s'est réunie tous les trois ou quatre ans depuis lors. L'ICWES sert de point de rencontre pour les femmes pratiquant les sciences et l'ingénierie dans le monde entier. Depuis que l'INWES a repris la gestion de la conférence, celle-ci a eu lieu à Ottawa, Canada (2002) ; Séoul, Corée (2005) ; Lille, France (2008) ; Adélaïde, Australie (2011) ; Los Angeles, États-Unis (2014) ; et New Delhi, Inde (2017). ICWES 18 aura lieu à Coventry, au Royaume-Uni, en 2021.

En 2003, INWES a été déclarée société à but non lucratif en vertu de la loi canadienne. En avril 2008, INWES est devenu une ONG partenaire officielle de type opérationnel de l'UNESCO. Ce partenariat implique une coopération dynamique pour aider les femmes et les filles du monde entier à avoir accès à l'éducation, en particulier dans le domaine des sciences et de l'ingénierie.Depuis 2017, INWES a un statut consultatif auprès de l'ECOSOC (Conseil économique et social des Nations unies) et en janvier 2019, INWES a été admis par la Conférence des Parties en tant qu'observateurs à la CCNUCC (Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques). INWES soutient le travail d'ONU Femmes et de la Commission de la condition de la femme. En juin 2019, INWES représente plus de 250 000 femmes de 60 pays du monde entier. INWES continue d'exister en tant qu'organisation et parraine des ateliers, des conférences et des recherches, publie un bulletin d'information et organise des réunions régionales dans le monde entier.

Monique Frize, Claire Deschênes et Gail Mattson sont les membres fondateurs d'INWES.
Monique Frize a été présidente de 2002 à 2008.
Claire Deschênes a été secrétaire générale de 2002 à 2008.
Jung Sun Kim est l'actuel président depuis 2020.

https://www.inwes.org/

Nelson Violence Against Women in Relationship Coordination Committee

  • Corporate body
The Nelson Violence Against Women in Relationship Coordination Committee (VAWIR) is a committee of service providers and representatives from the sectors involved in preventing and responding to violence against women. The Advocacy Centre was a member of the committee. Their objectives were to improve collaboration, coordination and education around ending around ending violence against women in Nelson.
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Le Nelson Violence Against Women in Relationship Coordination Committee (VAWIR) est un comité de prestataires de services et de représentants des secteurs impliqués dans la prévention et la réponse à la violence contre les femmes. L'Advocacy Centre était membre de ce comité. Ses objectifs étaient d'améliorer la collaboration, la coordination et l'éducation autour de l'élimination de la violence à l'égard des femmes à Nelson.

Vance, Joanie

  • Person
  • 1953-
In the early 1970s, the issue of violence against women gained public attention, resulting in the establishment of numerous women’s shelters and Rape Crisis Centres across Canada. In May of 1975, the 22-year-old Joanie Vance began working at the Montreal Rape Crisis Centre. Vance coordinated the center with another woman until September 1976, at which point she was hired as the first-ever National Assistor for Canadian Rape Crisis Centres. This position was funded by Health and Welfare Canada through a demonstration project grant awarded to the Ottawa-Hull RCC. The purpose of the National Assistor was to combat the isolation of Canadian RCCs, and to coordinate efforts for funding, public education projects, and legal reform. A network of RCCs was established in order to share critical experience and information between RCCs. During her time as the National Assistor, Vance spearheaded invaluable projects including “How to Start a Rape Crisis Centre,” “The Rape Crisis Centre Training Manual for Volunteers,” “A Funding Manual for Rape Crisis Centres,” and “How to Write a Grant Application.” Vance also published and distributed a newsletter to all Canadian RCCs, keeping them informed of each other’s activities. She also organized and ran National RCC conferences, acted as a mediator between regional RCCs, and conducted research federal law enforcement procedures, hospital procedures, legal advocacy, and counselling techniques.

Au début des années 1970, la question de la violence à l'égard des femmes a attiré l'attention du public, ce qui a entraîné la création de nombreux refuges pour femmes et de centres d'aide aux victimes de viols dans tout le Canada. En mai 1975, Joanie Vance, âgée de 22 ans, commence à travailler au Centre d'aide aux victimes de viol de Montréal. Elle coordonne le centre avec une autre femme jusqu'en septembre 1976, date à laquelle elle est engagée comme première assistante nationale pour les centres d'aide aux victimes de viols du Canada. Ce poste est financé par Santé et Bien-être social Canada par le biais d'une subvention accordée au CCR d'Ottawa-Hull dans le cadre d'un projet de démonstration. L'objectif de l'assistante nationale était de lutter contre l'isolement des CCR canadiens et de coordonner les efforts en matière de financement, de projets d'éducation du public et de réforme juridique. Un réseau de RCC a été mis en place afin de partager les expériences et les informations critiques entre les RCC. En tant qu'assistante nationale, Vance a mené des projets inestimables, notamment "Comment créer un centre d'aide aux victimes de viol", "Le manuel de formation des bénévoles du centre d'aide aux victimes de viol", "Un manuel de financement pour les centres d'aide aux victimes de viol" et "Comment rédiger une demande de subvention". Mme Vance a également publié et distribué un bulletin d'information à tous les CCR canadiens, afin de les tenir informés des activités de chacun. Elle a également organisé et dirigé les conférences nationales des CCR, joué le rôle de médiatrice entre les CCR régionaux et mené des recherches sur les procédures fédérales d'application de la loi, les procédures hospitalières, la défense des intérêts juridiques et les techniques de conseil.

Miller Chenier, Nancy

  • Person
  • [196-?]-
Nancy Miller Chenier, DPhil., is a scholar and researcher whose work and studies combine social history with social policy. After completing her Doctor of Philosophy at Oxford University, Miller Chenier worked as a public policy professional. She has written on issues and policies relating to gender equality, including through her contract work with the Canadian Advisory Council on the Status of Women. She is currently co-chair of Ottawa’s Lowertown Community Association Heritage Committee.
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Nancy Miller Chenier, DPhil, est une universitaire et une chercheuse dont les travaux et les études combinent l'histoire sociale et la politique sociale. Après avoir obtenu son doctorat en philosophie à l'université d'Oxford, Mme Miller Chenier a travaillé comme professionnelle de la politique publique. Elle a écrit sur les questions et les politiques relatives à l'égalité des sexes, notamment dans le cadre de son travail contractuel avec le Conseil consultatif canadien sur la situation de la femme. Elle est actuellement coprésidente du comité du patrimoine de l'association communautaire de la Basse-Ville d'Ottawa.

Association de la francophonie à propos des femmes en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques

  • Corporate body
  • 2003-

L’Association de la francophonie à propos des femmes en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (AFFESTIM) a été officiellement lancée le 31 octobre 2003 à Trois-Rivières lors du Colloque Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques : des réflexions et des actions pour la relève. Elle est créée pour donner suite à une résolution des participantes de la Table-Ronde du Québec lors de l’International Conference of Women Engineers and Scientists (ICWES 12 – Ottawa, juillet 2002).

Le comité organisateur est composé de Louise Lafortune du Mouvement international pour les femmes et l’enseignement des mathématiques (MOIFEM, 1986-2003), de Claire Deschênes de la Chaire CRSNG/Alcan (1997-2006), et de Marie Bernard de la Chaire Marianne-Mareschal (1998-2016). Claire Deschênes devient la première présidente de l'AFFESTIM jusqu'en 2010 et secrétaire-trésorière jusqu'en 2018. Liette Vasseur succède à Claire Deschênes à la présidente de 2011 à 2013, suivie d’Anne Roy (2013-2014), de Marie Laroche (2015-2018). Claire Deschênes sera de nouveau présidente de l’association à partir de 2018 jusqu’à aujourd’hui.

La mission de l'association est de "regrouper des personnes physique ou morales, dans la francophonie, intéressées à promouvoir la participation, la rétention et l'avancement des femmes dans les champs liés aux STIM (Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques)". Ses objectifs sont de créer un réseau de la francophonie à propos des femmes en STIM, promouvoir l'accès et la rétention des femmes en STIM par des projets mobilisateurs et innovateurs, favoriser un réseau de personnes acceptant de devenir des modèles ou des mentors en STIM, réaliser des analyses et des recherches interdisciplinaires dans le domaine des femmes en STIM, promouvoir des pratiques et des stratégies innovatrices en milieu de travail et dans le domaine de l'éducation à propos des femmes en STIM, produire et diffuser des avis scientifiques sur les femmes en STIM. L’AFFESTIM revêt un caractère national puisqu’elle regroupe des membres des provinces du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse, de l’Ontario et du Québec. (Source: AFFESTIM. Au sujet de l'AFFESTIM - Mission et buts. En ligne: http://www.affestim.org/au-sujet-de-laffestim/mission-et-buts/).

L’association est membre de l’International Network of Women Engineers and Scientists (INWES).

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The Association de la francophonie à propos des femmes en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (AFFESTIM) was officially launched on October 31, 2003 in Trois-Rivières during the Colloque Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques : des réflexions et des actions pour la relève. It was created in response to a resolution of the participants of the Quebec Round Table at the International Conference of Women Engineers and Scientists (ICWES 12 - Ottawa, July 2002).

The organizing committee is composed of Louise Lafortune of the Mouvement international pour les femmes et l'enseignement des mathématiques (MOIFEM, 1986-2003), Claire Deschênes of the NSERC/Alcan Chair (1997-2006), and Marie Bernard of the Marianne-Mareschal Chair (1998-2016). Claire Deschênes became the first president of AFFESTIM until 2010 and secretary-treasurer until 2018. Liette Vasseur succeeds Claire Deschênes as president from 2011 to 2013, followed by Anne Roy (2013-2014), Marie Laroche (2015-2018). Claire Deschênes will again be president of the association from 2018 until today.

The mission of the association is "to bring together individuals and organizations in the French-speaking world interested in promoting the participation, retention and advancement of women in STEM (Science, Technology, Engineering and Mathematics) related fields". Its objectives are to create a network of the Francophonie about women in STEM, to promote access and retention of women in STEM through mobilizing and innovative projects, to foster a network of people willing to become role models or mentors in STEM, to carry out interdisciplinary analysis and research in the field of women in STEM, to promote innovative practices and strategies in the workplace and in education about women in STEM, to produce and disseminate scientific opinions about women in STEM. AFFESTIM is national in scope with members in the provinces of New Brunswick, Nova Scotia, Ontario and Quebec (Source: AFFESTIM. About AFFESTIM - Mission and goals. Online: http://www.affestim.org/au-sujet-de-laffestim/mission-et-buts/).

The association is a member of the International Network of Women Engineers and Scientists (INWES).

Toronto Wages for Housework Committee

  • Corporate body
  • 1973-1986

"The Toronto Wages for Housework Committee (WFH) was a women’s group based in Toronto which began its operations around 1973. This committee was a branch of an international organization of the same name. It demanded that the federal and provincial governments pay wages for housework. It believed that housework kept women in the home, without financial independence from men. It also fought against the lower wages women received in paid employment, which also kept women dependent on a man’s income. The group attempted to rectify the inequality by launching campaigns in which isolated women could come together and struggle for their causes.

The Toronto Wages for Housework Committee gathered a large number of articles, pamphlets and newsletters from various organizations including the Wages for Housework Committee from other countries, organizations across Canada and several organizations from the Toronto area. The Wages for Housework Committee of Toronto often attended conferences on women's issues and kept themselves aware of the activities of other organizations. They were also active in organizing campaigns and producing articles related to wage issues. Although the date of their demise is not known, it appears from the documents that they ceased operation sometime in 1986.

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Le Toronto Wages for Housework Committee (WFH) est un groupe de femmes basé à Toronto qui a commencé ses activités vers 1973. Ce comité est une branche d'une organisation internationale du même nom. Il exige que les gouvernements fédéral et provinciaux versent des salaires pour les travaux ménagers. Il estime que les travaux ménagers maintiennent les femmes à la maison, sans indépendance financière par rapport aux hommes. Il lutte également contre les salaires inférieurs que les femmes reçoivent dans le cadre d'un emploi rémunéré, ce qui les maintient également dans une situation de dépendance par rapport au revenu d'un homme. Le groupe tente de remédier à l'inégalité en lançant des campagnes au cours desquelles les femmes isolées peuvent se réunir et lutter pour leurs causes.

Le Toronto Wages for Housework Committee a rassemblé un grand nombre d'articles, de brochures et de bulletins d'information provenant de diverses organisations, dont le Wages for Housework Committee d'autres pays, des organisations de tout le Canada et plusieurs organisations de la région de Toronto. Le Wages for Housework Committee de Toronto assiste souvent à des conférences sur les questions relatives aux femmes et se tient au courant des activités d'autres organisations. Il a également participé à l'organisation de campagnes et à la rédaction d'articles sur les questions salariales. Bien que la date de leur disparition ne soit pas connue, il semble, d'après les documents, que leurs activités aient cessé au cours de l'année 1986."

Association des femmes collaboratrices

  • Corporate body
Dès la fin des années 1960, l’Association Féministe d’Éducation et d’Action Sociale (AFEAS) est sensible aux questions qui touchent au rôle de la femme au foyer et à son apport à la société. Elle présente en 1969 auprès de la Commission Bird un mémoire soulevant l’importance de prendre en considération ces questions. En 1976, elle mène une étude sur les femmes collaboratrices pour cerner leurs problématiques. Ces femmes sont engagées dans l’entreprise de leur conjoint, fermier, marchand ou professionnel et contribuent, dans l’ombre, au succès d’une entreprise familiale. L’AFEAS souligne la nécessité de les protéger dans une société ou la majorité de la population est encore mariée sous le régime de la communauté de biens, laissant les femmes sans protection en cas de séparation. L’AFEAS soutient la lutte notamment pour l’obtention d’un statut légal pour la « travailleuse au foyer », afin que les femmes collaboratrices se voient garanties d’une meilleure reconnaissance sociale, financière et légale, au même titre que les autres travailleuses. Au début des années 1980 nait l’Association des Femmes Collaboratrices (ADFC) pour prendre la relève sur ces questions, sous l’égide de l’AFEAS. L’ADFC deviendra plus tard l’Association des collaboratrices et partenaires en affaires (ACPA).
Ainsi, l’ADFC s’intéresse à la fiscalité, à la protection sociale, à l’équité économique. La seconde présidente est Solange Fernet-Gervais. Le mandat de l’organisation était de représenter les collaboratrices et partenaires auprès des différents paliers de gouvernement et tenter d’améliorer sur le plan juridique et économique le statut des femmes collaboratrices et partenaires. L’association visait également l’organisation d’activités (colloques, souper-conférences, etc.) pour soutenir, informer et rompre l’isolement des couples et leur permettre d’échanger entre eux, de favoriser la croissance de l’entreprise, de s’assurer d’une relève et d’un transfert équitable du patrimoine.
Les membres de l’association sont surtout des collaboratrices et des partenaires en affaires. Elles œuvrent pour la plupart dans des petites ou moyennes entreprises ou elles participent avec leur conjoint à la gestion de l’entreprise.

Table féministe francophone de concertation provinciale de l'Ontario

  • Corporate body
  • 1992-

La Table féministe francophone de concertation provinciale de l’Ontario (TFFCPO) a vu le jour le 8 février 1992 à Sudbury (Ontario) lors du Colloque sur l’intervention féministe en Ontario. Divers regroupements de femmes, assistant à une réunion informelle, ont exprimé le désir créer une table féministe regroupant divers organismes. Le 28 avril 1992, une conférence téléphonique a lieu entre les groupes féministes intéressés à se joindre à la TFFCPO. Du 19 mai au 6 décembre 1992, la TFFCPO ont eu plusieurs réunions de création à Sudbury, Ottawa et Toronto (Ontario, Canada). Parallèlement aux rencontres, la TFFCPO a commencé le processus de demandes de subvention à trois organismes fédéraux et provinciaux dont le Secrétariat d’État du Canada, la Direction générale de la condition féminine et l’Office des affaires francophones.

Dès 1996, la TTFCPO a mis sur pied six comités chargés chacun d’un dossier particulier : les Comités Interne, Juridico-politique, de Finances, de Démarchage politique et d’Autonomie financière et développement économique. Un dernier, le Comité de Réseautage électronique, s’est ajouté aux autres comités. Les comités se sont chargés de projets divers : rédaction du mandat de la TFFCPO et de mémoires sur l’impact du parrainage sur les femmes immigrantes et la perception des pensions alimentaires, la création d’un Village électronique francophone, une étude sur la santé et les services sociaux en Ontario et la Marche mondiale de la femme de l’an 2000. La TFFCPO a également œuvré dans de grands dossiers touchant les femmes francophones dont la fermeture de l’Hôpital Montfort et le programme de travail obligatoire (Workfare).

Selon son mandat, la TFFCPO est « une tribune provinciale, féministe et politique de concertation et d’action ». Elle a pour mandat « d’atteindre l’équité dans toutes les activités de la société ». La TFFCPO a un grand volet d'éducation populaire. Elle regroupent alors plus d'une vingtaine d'organismes de femmes oeuvrant en Ontario et quelques membres individuels. Parmi ces organismes sont l'Action ontarienne contre la violence faites aux femmes (AOCVF), le Centre des femmes francophones du Nord-Ouest de l’Ontario (CFFNOO), le Collectif lesbienne de l’Ontario, la Coopérative Convergence, le Réseau des chercheures féministes de l’Ontario français (RCFOF). Les membres se sont réunies deux fois par année jusqu'en 2018.

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The Table féministe francophone de concertation provinciale de l'Ontario (TFFCPO) was created on February 8, 1992 in Sudbury, Ontario, during the Colloque sur l'intervention féministe en Ontario. Various women's groups, attending an informal meeting, expressed the desire to create a feminist table bringing together various organizations. On April 28, 1992, a conference call was held between feminist groups interested in joining the TFFCPO. From May 19 to December 6, 1992, the TFFCPO held several founding meetings in Sudbury, Ottawa and Toronto, Ontario, Canada. In conjunction with the meetings, TFFCPO began the process of applying for grants from three federal and provincial agencies including the Secretary of State of Canada, the Status of Women Branch and the Office of Francophone Affairs.

In 1996, the TTFCPO established six committees, each responsible for a specific file: the Internal, Legal-Political, Finance, Political Canvassing and Financial Autonomy and Economic Development Committees. A final committee, the Electronic Networking Committee, was added to the other committees. The committees took on a variety of projects, including the drafting of the TFFCPO's mandate and briefs on the impact of sponsorship on immigrant women and the collection of support payments, the creation of a Francophone e-village, a study on health and social services in Ontario, and the World March of Women 2000. The TFFCPO has also worked on major issues affecting francophone women, including the closure of the Montfort Hospital and the Workfare program.

According to its mandate, the TFFCPO is "a provincial, feminist and political forum for consultation and action". Its mandate is "to achieve equity in all activities of society" ("Mandate and Mission"). The TFFCPO brings together several women's organizations including Action ontarienne contre la violence faites aux femmes (AOCVF), Centre des femmes francophones du Nord-Ouest de l'Ontario (CFFNOO), Collective lesbienne de l'Ontario, Coopérative Convergence, le Réseau des chercheures féministes de l'Ontario français (RCFOF).

Regional Coordinating Committee to End Violence Against Women (RCCEVAW)

  • Corporate body
  • 1984-present

The Regional Coordinating Committee to End Violence Against Women, originally called the Regional Coordinating Committee on Wife Assault, grew out of societal awakening to the problem of violence against women. Following the second-wave feminist movement of the 1960s and 1970s, people had begun to see violence against women as a human rights violation that needed to be eliminated. According to a statement by RCCEVAW founder Joan Gullen posted on the group's current website in 2008, "We lived in a culture of societal institutions and structures that tolerated the right of husbands and fathers to discipline their wives and children with impunity." The group sought not only to shed light on women's oppression in the home, but refused the "diluted" characterization of spousal abuse as "domestic violence," and emphatically stated that male violence against women was a societal crisis. In doing so, they helped to bring systemic, gender-based violence into the Canadian public consciousness. RCCEVAW also sought to draw attention to non-physical forms of abuse, such as financial and emotional abuse, which disempowered women and prevented them from leaving unhappy relationships.

Gullen credits the beginnings of this analysis to the women's shelter movement, which began when the Interval Houses of Ottawa and Toronto were opened in the 1970s as safe spaces for women and children fleeing domestic abuse. Following the opening of women's shelters across Canada, the RCCEVAW was born in 1984, when the City of Ottawa convened a Task Force on Wife Assault. This task force created the need for a community forum to ensure that its recommendations were accompanied by political action. In the same year, Marion Dewar, the mayor of Ottawa at the time, commissioned a report on violence against women, steered by Gullen and fellow activist Maude Barlow. According to Gullen, "It provided a platform to launch the coalition by focusing on the need for police, health and social service agencies and housing initiatives to examine their policies and responses to 'domestic violence.'" Eventually. the RCCEVAW developed subcommittees on Criminal Justice, Family Law, Children who Have Witnessed Abuse, Women with Disabilities, Aboriginal Women, and Lesbian Issues.

The RCCEVAW's work focused primarily on the coordination of services, resource development, public education, outreach and advocacy. According to Gullen, other agencies born out of the coalition include Immigrant Women Services Ottawa, the Sexual Assault Network, the Sexual Assault and Partner Abuse Care Program, Cultural Interpretation Services and New Directions. In 2006, RCCEVAW changed their name to The Ottawa Coalition to End Violence Against Women (OCTEVAW). Today, OCTEVAW continues in its efforts to prevent violence against women, Trans people, and gender non-conforming individuals, to assist with public education and movement building, and to amplify the voices of those who work on the front-lines with survivors of violence and abuse.

For more information, see Joan Gullen's statement on the OCTEVAW website: https://www.octevaw-cocvff.ca/founders-letter
...
Le comité régional de coordination pour mettre fin à la violence à l'égard des femmes, appelé à l'origine comité régional de coordination sur l'agression des épouses, est né de la prise de conscience par la société du problème de la violence à l'égard des femmes. À la suite du mouvement féministe de la deuxième vague des années 1960 et 1970, les gens ont commencé à considérer la violence à l'égard des femmes comme une violation des droits de l'homme qui devait être éliminée. Selon une déclaration de Joan Gullen, fondatrice de RCCEVAW, publiée sur le site web actuel du groupe en 2008, "nous vivions dans une culture d'institutions et de structures sociétales qui toléraient le droit des maris et des pères à discipliner leurs femmes et leurs enfants en toute impunité". Le groupe a cherché non seulement à faire la lumière sur l'oppression des femmes au sein du foyer, mais a également refusé la caractérisation "diluée" de la violence conjugale en tant que "violence domestique", et a affirmé avec force que la violence masculine à l'égard des femmes était une crise sociétale. Ce faisant, elles ont contribué à faire prendre conscience au public canadien de la violence systémique fondée sur le sexe. Le RCCEVAW a également cherché à attirer l'attention sur les formes non physiques de violence, telles que la violence financière et émotionnelle, qui privent les femmes de leur pouvoir et les empêchent de quitter des relations malheureuses.

Gullen attribue les débuts de cette analyse au mouvement des refuges pour femmes, qui a commencé lorsque les Interval Houses d'Ottawa et de Toronto ont été ouvertes dans les années 1970 comme des espaces sûrs pour les femmes et les enfants fuyant la violence domestique. Suite à l'ouverture de refuges pour femmes dans tout le Canada, le RCCEVAW a vu le jour en 1984, lorsque la ville d'Ottawa a mis sur pied un groupe de travail sur les agressions contre les femmes. Ce groupe de travail a créé le besoin d'un forum communautaire pour s'assurer que ses recommandations soient accompagnées d'une action politique. La même année, Marion Dewar, maire d'Ottawa à l'époque, a commandé un rapport sur la violence à l'égard des femmes, sous la direction de Mme Gullen et de sa collègue activiste Maude Barlow. Selon Gullen, "ce rapport a permis de lancer la coalition en mettant l'accent sur la nécessité pour la police, les agences de santé et de services sociaux et les initiatives en matière de logement d'examiner leurs politiques et leurs réponses à la 'violence domestique'". Par la suite, la RCCEVAW a créé des sous-comités sur la justice pénale, le droit de la famille, les enfants témoins d'abus, les femmes handicapées, les femmes autochtones et les questions relatives aux lesbiennes.

Le travail de la RCCEVAW se concentre principalement sur la coordination des services, le développement des ressources, l'éducation du public, la sensibilisation et la défense des droits. Selon Mme Gullen, d'autres agences sont nées de la coalition, notamment Immigrant Women Services Ottawa, Sexual Assault Network, Sexual Assault and Partner Abuse Care Program (Programme de soins aux victimes d'agressions sexuelles et d'abus par un partenaire), Cultural Interpretation Services (Services d'interprétation culturelle) et New Directions (Nouvelles directions). En 2006, la RCCEVAW a changé de nom pour devenir la Coalition d'Ottawa pour mettre fin à la violence faite aux femmes (COCVFF). Aujourd'hui, la COCVFF poursuit ses efforts pour prévenir la violence à l'égard des femmes, des personnes transgenres et des personnes non conformes au genre, pour contribuer à l'éducation du public et à la création de mouvements, et pour amplifier les voix de ceux qui travaillent en première ligne avec les survivants de la violence et des abus.

Pour plus d'informations, voir la déclaration de Joan Gullen sur le site web de la COCVFF : https://www.octevaw-cocvff.ca/founders-letter

Scott, Susan

  • Person
  • [194-]

Susan Scott is an activist and author who has raised awareness of homelessness in Canada, specifically examining issues through a gendered lens. Scott was born in Oxford, England. Between high school and university she volunteered for a live-in position at Church House, a shelter for women sex workers in London’s East End. After graduating from Oxford University, Scott moved to Canada where she married and had a child.

Scott’s career in journalism started with her work for newspapers such as the “Calgary Herald.” Based on her articles on poverty and homelessness, The Calgary Drop-In and Rehab Society asked Scott to write a book that would humanize homelessness. In 2000, her work, “No Fixed Address” was published.

Shortly after, Scott devoted herself to freelance work, also volunteering for social services agencies. Scott was then awarded a grant and travelled across the country, interviewing women in shelters and centres. She wrote about these experiences in her published work, “All Our Sisters: Stories of Homeless Women in Canada.” Scott then presented at numerous events examining issues of houselessness in Canada. In 2011 and 2014, Scott, with other related agencies, organized Canada’s first national conference on homelessness and women.

Susan Scott est une militante et une auteure qui a sensibilisé le public au problème des sans-abri au Canada, en examinant plus particulièrement les questions sous l'angle de l'égalité des sexes. Susan Scott est née à Oxford, en Angleterre. Entre le lycée et l'université, elle s'est portée volontaire pour travailler à Church House, un refuge pour les travailleuses du sexe dans l'East End de Londres. Après avoir obtenu son diplôme à l'université d'Oxford, Scott s'est installée au Canada où elle s'est mariée et a eu un enfant.

La carrière de Scott dans le journalisme a commencé par son travail pour des journaux tels que le "Calgary Herald". Sur la base de ses articles sur la pauvreté et le sans-abrisme, la Calgary Drop-In and Rehab Society lui a demandé d'écrire un livre qui humaniserait le sans-abrisme. En 2000, son ouvrage "No Fixed Address" a été publié.

Peu après, Mme Scott s'est consacrée au travail en free-lance, tout en se portant volontaire pour des agences de services sociaux. Elle obtient alors une bourse et voyage à travers le pays pour interviewer des femmes dans des refuges et des centres. Elle a relaté ces expériences dans l'ouvrage qu'elle a publié, "All Our Sisters : Stories of Homeless Women in Canada". Mme Scott a ensuite fait des présentations lors de nombreux événements portant sur les questions liées à l'absence de logement au Canada. En 2011 et 2014, Scott a organisé, avec d'autres organismes apparentés, la première conférence nationale du Canada sur l'itinérance et les femmes.

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